jeudi 29 juillet 2010

LA CLASSE...


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Maria Skłodowska est née à Varsovie le 7 novembre 1867, connue en France sous le nom de Marie Curie, est une physicienne polonaise naturalisée française.

« Dans la vie, rien n'est à craindre, tout est à comprendre »
«On ne fait jamais attention à ce qui a été fait ; on ne voit que ce qui reste à faire.»
Marie Curie

A Varsovie son père est enseignant, à 10 ans, elle perd sa sœur Zofia du typhus en janvier 1876, et sa mère de la tuberculose en 1878. De ces décès précoces, elle tire l'agnosticisme qui conforte sa foi en la science. Elle se réfugie alors dans les études et excelle dans toutes les matières, où la note maximale lui est accordée. Elle obtient ainsi son diplôme de fin d’études secondaires avec la médaille d’or en 1883.


En 1891, elle quitte la Pologne pour venir à Paris et s'inscrit à la Sorbonne. Deux ans plus tard, elle obtient brillamment sa licence de physique puis de mathématiques. C'est alors qu'un ami polonais lui présente un jeune homme timide et réservé : Pierre Curie. Ce libre-penseur, reconnu pour ses travaux sur la cristallographie et le magnétisme, devient, en 1895, son mari. Un an avant, il lui écrivait comme il serait beau « de passer la vie l'un près de l'autre, hypnotisés dans nos rêves : votre rêve patriotique, notre rêve humanitaire et notre rêve scientifique ».

En 1898, avec son mari qui partage ses travaux, elle annonce la découverte de deux nouveaux éléments: le polonium (qu'elle appelle ainsi en référence à son pays d'origine) et le radium. Pendant les quatre années qui suivent, dans un abri en bois des plus rudimentaires, les deux époux traitent une tonne de pechblende, pour en extraire laborieusement une fraction de gramme de radium. Ces extractions, faites à partir de tonnes de minerai, sont effectuées dans des conditions difficiles, dans des locaux dépourvus de tout confort. Le chimiste allemand Wilhelm Ostwald, visitant le lieu de travail de Pierre et Marie Curie, déclare : « Ce laboratoire tenait à la fois de l’étable et du hangar à pommes de terre. Si je n’y avais pas vu des appareils de chimie, j’aurais cru que l’on se moquait de moi ».


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