vendredi 11 février 2011

DEMAIN..


Constituées à partir de la fin du XVIIe siècle,
les collections impériales russes comptent
rapidement parmi les plus importantes d’Europe.
Dès 1785, le comte Ernest de Munich le confirme :
« Les étrangers et les curieux du pays admis à visiter
ces vastes et riches galeries de peinture en
admirent avec raison la magnificence ».
Le parcours chronologique commence
par la présentation des œuvres réunies par
Pierre le Grand (1672-1725).
Doté d’une prédilection particulière pour l’art hollandais,
Pierre Ier acquiert sur le marché de l’art
d’Amsterdam des sujets bibliques, comme le magnifiqueDavid
et Jonathan
de Rembrandt,
http://dariuskauf.webs.com/David%20&%20Jonathan.jpg
mais aussi des scènes de genre d’une grande qualité, tel
Le Contrat de Mariage de Jan Steen, ou encore des marines.
L’école italienne est présente à travers une superbe
Mise au Tombeau de Garofalo, alors attribuée à Raphaël,
cadeau du cardinal Pietro Ottoboni.
Souveraine éclairée imprégnée de la philosophie
des Lumières, Catherine II (1729-1796) enrichit
à son tour les collections et construit le premier espace
dédié à leur présentation : le Petit Ermitage,
édifié à côté du Palais d’Hiver de 1764 à 1775.
Ce bâtiment se révèle vite insuffisant
abriter un nombre d’œuvres en constante
augmentation et le Grand ou Vieil Ermitage
est construit peu après, de 1771 à 1787.
Catherine II donne à la collection un caractère
encyclopédique et voit le moyen d’affirmer son prestige politique
. C’est à Paris que Catherine effectue ses principales
acquisitions, par l’intermédiaire de correspondants
aussi prestigieux que Diderot ou le Baron Grimm.
Dans la collection de Jean de Julienne, elle sélectionne
entre autres La malade et le médecin de Gabriel Metsu.
Mais son plus grand coup est l’achat de la collection
du banquier et mécène Pierre Crozat
: le Portrait d’acteur de Domenico Fetti,
’esquisse pour L’Entrée de Marie de Médicis à Lyon de Rubens,
les Amours à la chasse et la Vénus, Faune et Putti de Poussin,
L’incrédulité de Saint Thomas de Van Dyck ou encore
le Portrait de jeune homme au chapeau de
Greuze
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font leur entrée dans les collections impériales.
widgeo.net

2 commentaires:

s.m. a dit…

Very good post, Happy Valentine's Day

Tête de l'Art a dit…

merci! bon week-end!