mardi 1 novembre 2011

clin d'oeil à Herbert!






par Rubens

Les Bacchanales

Par le nom de Bacchanalia, les Romains entendaient l'ensemble des fêtes religieuses qui se rapportaient au culte de Bacchus. Ces fêtes ont laissé un souvenir célèbre dans l'histoire romaine à cause de l'interdiction dont le Sénat les frappa en 186 av. J.-C. Un récit très détaillé donné par Tite-Live et le texte même du sénatus-consulte de Bacchanalibus, qui a été conservé par une plaque de bronze, permettent de connaître exactement l'histoire du culte de Bacchus à Rome et les circonstances qui ont provoqué la mesure de rigueur de l'État romain.

Tite-Live a simplement résumé dans son récit le sénatus-consulte contre les bacchanales; en 1640, J.-B. Cigala découvrit à Tiriolo en Calabre sur une table de bronze le texte original du décret de 186, ou plutôt la copie qui en avait été adressée à la ville de Teura, comme à toutes les villes d'Italie. Ce document authentique, l'un des monuments les plus anciens de la langue latine. Le texte officiel porte:

« Il est défendu à qui que ce soit [...] de célébrer les bacchanales. S'il est des personnes qui se croient obligées de célébrer les bacchanales, elles viendront à Rome, feront leur déclaration au préteur de la ville et [...] notre Sénat décidera, pourvu que cent sénateurs au moins soient présents à la délibération. Et, dans ce cas, aucune réunion pour un sacrifice ne comprendra plus de cinq personnes en tout [...]. Quiconque contreviendrait aux prescriptions ci-dessus encourrait la peine capitale... »
La répression terrible de l'année 186 et le sénatus-consulte interdisant les bacchanales dans, toute l'étendue des pays dépendant de Rome n'empêchèrent pas le culte de Bacchus de recruter toujours des adeptes; le Sénat veillait cependant à l'observation de la loi. En 181, un préteur fut chargé d'informer contre les bacchanales en Apulie. Il faut remarquer d'ailleurs que le Sénat n'a pas entendu proscrire le culte du dieu, mais simplement les cérémonies et les mystères qui avaient donné lieu à tant de scandales. (G. L. G.)




2 commentaires:

herbert a dit…

Bonjour, Gwendoline.
J'apprécie le clin d'oeil...à sa juste mesure...

J'avais lu le texte de Tite Live en latin,il y a bien longtemps...
Je préfère aujourd'hui lire ton billet en Français.
Merci beaucoup.
Bonne journée

Mille et un bisous.

Tête de l'Art a dit…

MES COURS DE LATIN SONT BIEN LOIN....pfffff j'avais lu la Psychomachie de Prudence....c'est! casse-tête!en lisant ton post " l'escapade des saints" j'ai tout de suite eu les backanales devant les yeux!Osculum