mercredi 9 janvier 2013

Pignerol en 1665.....

Toute une histoire...

Pignerol

Olivier, seigneur d'Ormesson et d'Amboile(dit également

 Olivier III), est le fils d'André d'Ormesson (1577-1665),

Son impartialité au cours du procès de Nicolas Fouquet

dont il sauva la tête, démontant le complot qui avait été 

dressé contre Fouquet par le juge Guillaume Ier de 

Lamoignon à la demande du conseil du roi, et refusant 

une peine de mort à l'encontre de Fouquet lui valut une 

disgrâce durable. Il se retire alors dans ses terres au 

château d'Ormesson. Il y reçut Madame de Sévigné

RacineBoileauLa Fontaine,BossuetBourdaloueLe 

Nôtre à qui l'on doit le dessin du parc à la demande 

d'Olivier III, Lebrun (qui écrivit avec Lamoignon un traité 

de l'Art des jardins). Olivier d'Ormesson laisse à sa mort 

plus d’un million de livres.


Selon Pierre-Jacques Arrèse, reprenant une thèse de Paul Lacroix (1836), le Masque de fer ne serait autre que le surintendant Nicolas Fouquet, incarcéré à Pignerol en 1665.
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Celui-ci est officiellement mort d'une attaque d'apoplexie à Pignerol à 65 ans le 23 mars 1680, vingt-trois ans avant le Masque de fer. Mais, selon les tenants de cette thèse, cette date serait fausse et le corps d'un codétenu, Dauger, qui servait de valet à Fouquet (voir ci-dessous), aurait été donné pour celui du surintendant. Cette mise en scène aurait été organisée par Colbert et Louvois afin d'empêcher la libération de Fouquet, qui était sur le point d'obtenir sa grâce et dont ils redoutaient l'habileté et l'influence
Après avoir été l’homme des missions de grands chemins, d’Artagnan se voir confier, par le Roi, un rôle auquel il ne s’attendait pas, celui de geôlier.
Contrairement à son ami Besmaux, gouverneur de la Bastille et geôlier par profession, d’Artagnan doit accomplir une tâche délicate autant qu’ingrate en devenant le gardien d’un des seigneurs les plus puissants du Royaume, un certain Monsieur Fouquet.

« L’affaire Fouquet » commence officiellement 

le 15 août 1661 avec la phrase d’adieu que le 

Roi lance, telle une provocation, 

à son Surintendant : 


« Monsieur Fouquet, vous aurez de mes nouvelles… »

Mais sa tâche ne s’arrête pas là et d’Artagnan devient le geôlier de Fouquet, d’Angers à la Bastille en passant par Vincennes…
Dès lors, pendant de longs mois, d’Artagnan ne quitta Fouquet pas plus que son ombre ; lui seul entrait dans la chambre du prisonnier qui, pour principale distraction dut se contenter d’entendre la messe dans une petite pièce y attenant.
Charles Samaran

De la Bastille au donjon de Pignerol, d’Artagnan est à nouveau sollicité pour escorter son prisonnier après son procès, vers le lieu de sa réclusion perpétuelle.


2 commentaires:

versus a dit…

C'est un feuilleton bien musicalement mélancolique!

Tête de l'Art a dit…

olé! Chaplin...