CE SONT LES TILLEULS DE L'ABBAYE DE NOIRLAC : ILS ONT + DE 300ANS
A la promenade
Le ciel si pâle et les arbres si grêlesSemblent sourire à nos costumes clairsQui vont flottant légers avec des airsDe nonchalance et des mouvements d'ailes.Et le vent doux ride l'humble bassin,Et la lueur du soleil qu'atténueL'ombre des bas tilleuls de l'avenueNous parvient bleue et mourante à dessein.Trompeurs exquis et coquettes charmantes,Coeurs tendres mais affranchis du serment,Nous devisons délicieusement,Et les amants lutinent les amantesDe qui la main imperceptible saitParfois donner un souffle qu'on échangeContre un baiser sur l'extrême phalangeDu petit doigt, et comme la chose estImmensément excessive et farouche,On est puni par un regard très sec,Lequel contraste, au demeurant, avecLa moue assez clémente de la bouche.
Verlaine, assurément, un tantinet plus posé que son cher compagnon de... promenade, plus "ivre" de sa jeunesse insolente. Merci pour ce texte à relire, Gwendoline !
Un texte très surprenant... Qui va avoir le baiser sur l'extrême phalange ?
RépondreSupprimerRimbaud ou Verlaine ??
RépondreSupprimerC'est certainenement d'un lorrain ... donc Verlaine :-)
RépondreSupprimerVerlaine, assurément, un tantinet plus posé que son cher compagnon de... promenade, plus "ivre" de sa jeunesse insolente. Merci pour ce texte à relire, Gwendoline !
RépondreSupprimergagné! colibri...& André ( Verlaine était lorrain ??C'est vrai ça ?)
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