A la fenêtre, pendant la nuit Les étoiles, points d'or, percent les branches noires ; Le flot huileux et lourd décompose ses moires Sur l'océan blêmi ; Les nuages ont l'air d'oiseaux prenant la fuite ; Par moments le vent parle, et dit des mots sans suite, Comme un homme endormi. Tout s'en va. La nature est l'urne mal fermée. La tempête est écume et la flamme est fumée. Rien n'est, hors du moment, L'homme n'a rien qu'il prenne, et qu'il tienne, et qu'il garde. Il tombe heure par heure, et, ruine, il regarde Le monde, écroulement. L'astre est-il le point fixe en ce mouvant problème ? Ce ciel que nous voyons fut-il toujours le même ? Le sera-t-il toujours? L'homme a-t-il sur son front des clartés éternelles ? Et verra-t-il toujours les mêmes sentinelles Monter aux mêmes tours ? [...] Victor HUGO (1802-1885) Recueil : Les contemplations |
J'ai l'impression de voir une femme. Ce n'est peut-être qu'une illusion
RépondreSupprimermal aux yeux ?
RépondreSupprimerIntéressant comme l'oeil peut se laisser tromper...
RépondreSupprimerBonne journée,
Pierre
une illusion seulement!bonne journée!
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