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mercredi 3 août 2011

larguez les amarres..



En bateau

L’étoile du berger tremblote

Dans l’eau plus noire et le pilote

Cherche un briquet dans sa culotte.

C’est l’instant, Messieurs,

ou jamais, D’être audacieux,

et je mets

Mes deux mains partout désormais !

Le chevalier Atys,

qui gratte Sa guitare, à Chloris

l’ingrate Lance une oeillade scélérate.

L’abbé confesse bas Eglé,

Et ce vicomte déréglé

Des champs donne à son coeur la clé.

Cependant la lune se lève Et l’esquif en sa course brève

File gaîment sur l’eau qui rêve.

Paul Verlaine


LES-AMARRES-DU-CAPITAL,-2

4 commentaires:

  1. Bonjour, Gwendoline.

    Quand il a écrit ce poème, Verlaine avait bu un petit coup...
    On le voit bien, avec ta première photo...
    Evasion du poète...
    Merci beaucoup?
    Bisous

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  2. bonjour coucou
    Je viens de lire ce poème lol ça gratte ça gratte
    superbe cette photo bisou

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  3. bonjour! la deuxième photo vient de mes dernières vacances...elle est un peu penchée! j'avais bu un petit coup aussi...bizz

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