la maison du fada...
la cité radieuse...
L'unité d'habitation de Marseille, également connue sous le nom de Cité radieuse,
est une résidence édifiée entre 1945 et 1952 par Le Corbusier.
Bâtie sous forme de barre sur pilotis (en forme de piètements
évasés à l'aspect brutaliste) elle tente de concrétiser une nouvelle forme de cité,
un « village vertical » appelé « Unité d'habitation ».
La résidence compte 337 appartements en duplex
séparés par des « rues intérieures ».
L'ensemble est situé au n° 280 du boulevard Michelet de Marseille, cette barre est l'une des cinq unités d'habitation construites par Le Corbusier
au cours de sa carrière. A la différence des quatre autres,
essentiellement composée de logements, elle comprend également
au niveau de sa rue centrale des bureaux et divers services commerciaux
(pâtisserie, hôtel, restaurant gastronomique, librairie spécialisée, etc.).
Le toit terrasse de l'unité, libre d'accès au public, est occupé par des
équipements publics : la cour de récréation de l'école maternelle,
un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine pour enfants
et un auditorium en plein air.
Le béton brut, les pilotis et les pignons aveugles combinent des figures puissantes avec d’autres plus sophistiquées, comme la trame subtile des loggias polychromes, ou les superstructures du toit terrasse. Cette richesse plastique, typique du grand architecte, associe ses effets visuels à une organisation exceptionnelle pour l’époque. Laboratoire pour un nouveau “système d’habitat”, la Cité Radieuse comporte 337 appartements, de 23 types différents, qui constituent autant de logements confortables, de 1 à 10 personnes. L’appartement " type " est conçu pour 4 personnes. Il s’agit d’un duplex de type “traversant”, avec un grand volume dans la salle de séjour, loggia et baie vitrée sur toute la hauteur. À cette organisation spatiale nouvelle s’ajoutent les nombreux “prolongements du logis”, conçus pour stimuler une nouvelle pratique de l’habitat collectif dont : une rue intérieure avec ses boutiques et son hôtel pour les parents et les visiteurs des résidents. Le dernier niveau accueille une école maternelle et un gymnase. Enfin, le toit terrasse offre un espace de détente avec bassin pour les enfants, aires de jeux et scène abritée par un mur brise-vent pour spectacles en plein air. Indifférents aux railleries contre la “Maison du Fada”, ses habitants plébiscitent la Cité Radieuse ; plusieurs appartements sont encore habités par des résidents de 1952, et beaucoup ont attiré une clientèle aisée d’enseignants ou d’architectes. Elle a même fait école, puisque Le Corbusier a édifié d’ autres cités radieuses dans les années cinquante sur le modèle de Marseille. |
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et à l'intérieur ??
Vraiment intéressant Gwendoline votre reportage...comme cela l' est très souvent !
RépondreSupprimerLe fada n' a pas fait de fadaises !
Et c' est du populaire !
merci! il s'est bien creusé la tête et pour l'époque c'est vraiment un exemple!
RépondreSupprimerEt les appartements sont très bien conçus à l'intérieur, de style duplex, cependant, les couloirs sont un peu sombres à mon goût...
RépondreSupprimermerci pour les infos! j'ai eu un mal fou à trouver des images de l'intérieur....
RépondreSupprimerJ'ai habité une cité radieuse... l'intérieur des logements est vraiment particulier à vivre !
RépondreSupprimerraconte André! j'aimerais bien savoir!
RépondreSupprimerDans la "cité radieuse" que j'ai habité les couloirs collectifs sont très (trop) larges et les pièces dans les logements sont trop petites.
RépondreSupprimerLes enfants jouaient au foot dans les couloirs donc relativement bruyant. Le style duplex ouvert est sympa mais ça manque un peu "d'intimité".
A Marseille la Cité Radieuse est un "succès" mais pour les autres ?