Le salon
La poussière s'étend sur tout le mobilier,
Emile NELLIGAN (1879-1941) Les miroirs de Venise ont défleuri leur charme ; Il y rôde comme un très vieux parfum de Parme, La funèbre douceur d'un sachet familier. Plus jamais ne résonne à travers le silence Le chant du piano dans des rythmes berceurs, Mendelssohn et Mozart, mariant leurs douceurs, Ne s'entendent qu'en rêve aux soirs de somnolence. Mais le poète, errant sous son massif ennui, Ouvrant chaque fenêtre aux clartés de la nuit, Et se crispant les mains, hagard et solitaire, Imagine soudain, hanté par des remords, Un grand bal solennel tournant dans le mystère, Où ses yeux ont cru voir danser les parents morts. |
Bonjour, Gwendoline.
RépondreSupprimerLe poème est triste, la lumière à la fois diffuse et confuse.
Il manque ton regard pour y apporter l'espoir.
Merci beaucoup.
Bisous.
c'est vrai qu'il est triste ce poème! mais 4 coeurs peuvent chanter à l'unisson!
RépondreSupprimerPoème poignant et triste mais si beau !
RépondreSupprimerBon dimanche !
bon dimanche!
SupprimerUn poème très fort sur le temps passé et ceux qui ne sont plus là... Merci Gwendoline.
RépondreSupprimerBISOUS.