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vendredi 6 janvier 2012

Vive la Reine...ET SES Petits -Pères



La polyandrie fraternelle
La monogamie est la forme de mariage la plus usuelle chez les populations de culture tibétaine. La polyandrie, le fait pour une femme d'avoir plusieurs maris simultanément (pluralité de maris), est une forme de mariage peu commune dans le monde. Dans l'aire tibétaine, elle prend la forme de polyandrie fraternelle. Tandis que l'un des fils prend le chemin du monastère, deux, trois et même quatre frères prennent une même épouse et vivent sous le même toit. Si les arrangements pour conclure de tels mariages ne sont pas aussi précoces ni formels qu'auparavant, il est rare que les futurs époux se marient sans le consentement de leurs parents. La polygynie est également pratiquée en certaines circonstances. La polygynie est la forme de mariage adoptée lorsqu'une famille n'a que des filles. Dans ce cas, l'aînée prendra un époux, ou magpa, qui viendra s'installer sur la propriété familiale pour y travailler et procréer. Les soeurs qui ne prendront pas mari deviendront les épouses du magpa et collaboreront aux tâches familiales.
Père et petit père
Dans le cadre du mariage polyandrique, le frère aîné détient généralement l'autorité sur la famille. Tous participent aux activités productives et partagent les faveurs de l'épouse. En certains endroits, lorsque le premier petit-fils naît, une cérémonie souligne le transfert de la propriété aux frères tandis que les grands-parents se retirent dans une maison secondaire sur la propriété et continuent à contribuer aux activités productives de la famille. Les enfants naissant de cette union sont les enfants de tous. Ils appellent le frère aîné « père » et les frères cadets « père-frère ». Au Ladakh, les frères cadets sont appelés « petit père ». Même lorsque l'un des frères se sait le père biologique de l'un d'entre eux, ce-dernier sera traité de la même façon que les autres par tous les « pères ».
 



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