Ayant poussé la porte étroite qui chancelle,
Je me suis promené dans le petit jardin
Qu'éclairait doucement le soleil du matin,
Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle.
Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle
De vigne folle avec les chaises de rotin...
Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin
Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle.
Les roses comme avant palpitent ; comme avant,
Les grands lys orgueilleux se balancent au vent,
Chaque alouette qui va et vient m'est connue.
Même j'ai retrouvé debout la Velléda,
Dont le plâtre s'écaille au bout de l'avenue,
- Grêle, parmi l'odeur fade du réséda.
Trois années de blog?
RépondreSupprimerBeau poème en tout cas.
Un peu lâché prise ces derniers temps...
OUI!environ 3 ans,Verlaine, sa sensibilité, sa délicatesse!...Blog un peu en vacances...comme moi! déjà la reprise =-*
SupprimerBelle harmonie texte image...
RépondreSupprimerPour un anniversaire ?
Bises.
Pour Verlaine surtout et ses sensations au jardin que je fais miennes! bizz
SupprimerJe ne pense pas que ce soit un anniversaire... plutôt en endroit ou un temps oublié ??
RépondreSupprimerBISOUS.
Verlaine le raconte si bien ce petit jardin! Celui de l'enfance ? Avec ses odeurs tenaces, la mirabelle, la feuille de tomate froissée...Nostalgie quand tu nous tiens ! bizz
Supprimerjolie photo, bel endroit, beau texte !!!
RépondreSupprimerBisous et bonne journée.
ton blog oubli volontairement les E ?????
RépondreSupprimerBonne journée
Salut!
RépondreSupprimerJe viens d'Répertoire de Blogspot, connaissez votre blog, adoré et maintenant, je vous suis.
Ton poème est beau.
L'invitation à conhecr mon coin virtuel, j'espère que vous apprécierez.
Félicitations pour votre promenade.
http://wwwavivarcel.blogspot.com.br