Ce n'est guère que vers le commencement du XIIIe siècle que l'on plaça des chéneaux et, par suite, des gargouilles
(ou gargolles, guivres, canons, lanceurs) à la chute des combles.
Jusqu'alors, dans les premiers siècles du Moyen Âge, l'eau des toits ou des terrasses
s'égouttait directement sur la voie publique au moyen de la saillie
donnée aux corniches. À la cathédrale Notre-Dame de Paris, du temps de
Maurice de Sully, c'est-à-dire lors de l'achèvement du chœur en 1190, il
n'y avait point de chéneaux et de gargouilles ; plus tard, dans le même
édifice, vers 1210 encore, les eaux des chéneaux s'écoulaient sur la
saillie des larmiers, au moyen de rigoles ménagées de distance en
distance. Nous voyons apparaître les gargouilles, vers 1220, sur
certaines parties de la cathédrale de Laon. Ces gargouilles sont larges,
peu nombreuses, composées de deux assises, l'une formant rigole,
l'autre recouvrement .
à gauche où tout est bien rangé ; la représentation du paradis et à droite où c'est le bazar! = l'enfer!
Chapiteau de la croisée du transept,
église St-Symphorien, XIIe siècle, Haimps
ce monstre dévorant le petit homme – qui est peut-être le symbole de l'âme humaine. Griffu, velu, avec une queue, le monstre, c'est le diable, qui s'accapare les âmes après la mort. Maléfique évidemment, la figure démoniaque est entre l'homme et la bête, versant sombre de nous-mêmes. Il est hideux, puissant, il enserre l'homme.
Monstres hommes-oiseaux,
chapiteau ouest de l'ancien transept,
église St-Pierre, XIIe siècle, Matha-Marestay
Tu sais que j'Adore les gargouilles moi !!!!
RépondreSupprimerBizzz Laure
http://ptitesphotosdelolo.blogspot.fr/
moi aussi! j'en ai une qui vient du mont St Michel! bizz
RépondreSupprimerCELLES DE Notre Dame en particulier!
RépondreSupprimerUn vrai festival poétique et artistique, chez toi!
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