Juste quand le couvreur est là !
Ô fins d'automne, hivers, printemps trempés de boue,
Endormeuses saisons ! je vous aime et vous loue
D'envelopper ainsi mon coeur et mon cerveau
D'un linceul vaporeux et d'un vague tombeau.
Dans cette grande plaine où l'autan froid se joue,
Où par les longues nuits la girouette s'enroue,
Mon âme mieux qu'au temps du tiède renouveau
Ouvrira largement ses ailes de corbeau.
Rien n'est plus doux au coeur plein de choses funèbres,
Et sur qui dès longtemps descendent les frimas,
Ô blafardes saisons, reines de nos climats,
Que l'aspect permanent de vos pâles ténèbres,
- Si ce n'est, par un soir sans lune, deux à deux,
D'endormir la douleur sur un lit hasardeux.
Lrs fleurs du mal!
Quelle douceur ...
RépondreSupprimertoujours avec Charles!
RépondreSupprimerDouce poésie :-)
RépondreSupprimerBizzz Laure
http://ptitesphotosdelolo.blogspot.fr/
bizz! bonne soirée!
RépondreSupprimerLe romantisme est là. Tu n'y feras rien. Et pour moi, c'est bien comme ça.
RépondreSupprimerBelle soirée, Gwendoline.
Roger
oui! c'est bien comme ça! ça change de l'agressivité quotidienne des informations!
SupprimerTu es dans un cycle beaudelairien ! J'aime !
RépondreSupprimerUn peu comme le ciel en ce moment!
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