Autoportrait, Emil Nolde 1917Huile sur contreplaqué
Stiftung Seebüll Ada und Emil Nolde Neukirchen,
Allemagne
© Nolde Stiftung-Seebüll
1867-1884 : Emil Hansen naît le 7 août
1867 dans une famille de paysans, dans
le village allemand de Nolde, près de la
frontière danoise.
Il prendra pour patronyme le nom de son
village natal en 1902, après son mariage.
Membre d’une famille nombreuse
marquée par une religiosité teintée de
paganisme, il fréquente l’école
communale et les cours de catéchisme
protestant, tout en participant aux
travaux agricoles.
1920 : inauguration d’une salle Nolde à la
National galerie de Berlin.
printemps 1921 : nombreux voyages dans
toute l’Europe.
mai 1935 : dans la Kunsthalle de Hambourg,
une salle entière est dédiée à Nolde.
Certaines oeuvres religieuses, dont La mise
au tombeau, doivent être décrochées.
été 1937 : campagne nazie contre l’« Art
dégénéré ». 1052 oeuvres de Nolde sont
confisquées aux musées allemands.
23 août 1941 : la Gestapo est chargée de
vérifier le respect de l’interdiction de peindre.
Pour lui échapper, et puisqu’il lui est
impossible de se procurer le matériel
nécessaire, Nolde ne peint que de petites
aquarelles sur des papiers de récupération.
1942-1945 : Nolde reste cloîtré à Seebüll
.
13 avril 1956 : Emil Nolde meurt à Seebüll.
Emil Nolde (1867-1956), la
quarantaine venue, se fait soudain
happer par l’express Van Gogh.
Il est monté dans ce train rapide,
plantant là les paysans attablés
autour d’une bouteille de schnaps
peints dans un style passablement
réaliste.
Soudain, il dope les couleurs et fait
se lever la tempête au-dessus de
ses « Moissons » et de ses
« Rondes endiablées ».
« La femme qui fume » risque
même de mettre le feu au tableau
tout entier. Paul Cassirer, le grand
marchand berlinois qui a toujours
soutenu les avant-gardes, accroche
l’un des tableaux de Nolde près des
toilettes, à l’occasion d’une
exposition de groupe…
Stiftung Seebüll Ada und Emil Nolde Neukirchen,
Allemagne
© Nolde Stiftung-Seebüll
1867-1884 : Emil Hansen naît le 7 août
1867 dans une famille de paysans, dans
le village allemand de Nolde, près de la
frontière danoise.
Il prendra pour patronyme le nom de son
village natal en 1902, après son mariage.
Membre d’une famille nombreuse
marquée par une religiosité teintée de
paganisme, il fréquente l’école
communale et les cours de catéchisme
protestant, tout en participant aux
travaux agricoles.
1920 : inauguration d’une salle Nolde à la
National galerie de Berlin.
printemps 1921 : nombreux voyages dans
toute l’Europe.
mai 1935 : dans la Kunsthalle de Hambourg,
une salle entière est dédiée à Nolde.
Certaines oeuvres religieuses, dont La mise
au tombeau, doivent être décrochées.
été 1937 : campagne nazie contre l’« Art
dégénéré ». 1052 oeuvres de Nolde sont
confisquées aux musées allemands.
23 août 1941 : la Gestapo est chargée de
vérifier le respect de l’interdiction de peindre.
Pour lui échapper, et puisqu’il lui est
impossible de se procurer le matériel
nécessaire, Nolde ne peint que de petites
aquarelles sur des papiers de récupération.
1942-1945 : Nolde reste cloîtré à Seebüll
.
13 avril 1956 : Emil Nolde meurt à Seebüll.
Emil Nolde (1867-1956), la
quarantaine venue, se fait soudain
happer par l’express Van Gogh.
Il est monté dans ce train rapide,
plantant là les paysans attablés
autour d’une bouteille de schnaps
peints dans un style passablement
réaliste.
Soudain, il dope les couleurs et fait
se lever la tempête au-dessus de
ses « Moissons » et de ses
« Rondes endiablées ».
« La femme qui fume » risque
même de mettre le feu au tableau
tout entier. Paul Cassirer, le grand
marchand berlinois qui a toujours
soutenu les avant-gardes, accroche
l’un des tableaux de Nolde près des
toilettes, à l’occasion d’une
exposition de groupe…