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vendredi 31 janvier 2014

Comme Casanova...

 Le palais des Doges
 Le pont des soupirs à Venise passe au-dessus du Rio 
de Palazzo. Construit en 1602, il constitue l’unique 

lien entre la nouvelle prison des puits et le fameux 

Palais des Doges. On doit sa construction à l’architecte 

Antonio da Ponte également connu pour sa 

reconstruction du Pont du Rialto.
 vue du pont depuis le palais des doges, en face , la prison...
Franchissant le canal Rio de Palazzo, le pont des soupirs constitue le passage unique et obligé emprunté par les détenus de la prison des puits pour se rendre au tribunal du Palais des Doges. Ce dernier renfermait des lieux secrets dont personne ne connaissait l’existence : en-dessous des bureaux officiels du Palais Ducal se trouvaient en réalité des salles de torture et des salles d’interrogatoire. Il abritait également une prison secrète située dans les greniers appelée "Les plombs" dans laquelle fut enfermé le célèbre Casanova.
 là, on est sur le pont , en dessous = le canal...
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 gros,... les barreaux de la prison, on est dedans! 
 les cellules ; En prenant le pont, on pouvait aller soit aux puits où les cachots sombres et lugubres s’emplissaient d’eau en temps de crue soit aux plombs, prison destinée à renfermer les criminels d’Etat dans laquelle les 50° en été rendaient les conditions de vie insupportables pour les prisonniers !
Le pont des soupirs fut également le témoin de l’unique évasion de la prison des Plombs ! En 1756, Giacomo Casanova parvint à s’évader avec l’aide de son voisin de cellule. Plus tard, il fit le récit de cette incroyable évasion dans Histoire de ma vie.
 le couloir qui mène à la cour de la prison!
 on y est! 
Maman...je veux sortir!

 ouf ....



Giacomo Casanova, né le  à Venise et mort le 

 à Dux, fut tour à tour violonisteécrivain

magicien (dans l'unique but d'escroquer Madame 

d'Urfé), espiondiplomatebibliothécaire mais 

revendiquant toujours sa qualité de « Vénitien ».

File:Calle della Commedia (ora Malipiero).jpg

Fils aîné de Gaetano Casanova , comédien à Venise, 

et de Zanetta Farussi  fille de cordonnier puis actrice, 

Giacomo naît rue de la Comédie (aujourd'hui rue 

Malipiero près de l'Église San Samuele




Le pont des soupirs était donc doté d’un double passage qui permettait de communiquer entre la nouvelle prison des puits froide et humide située au sous-sol avec la prison secrète des plombs située dans les greniers du Palais des Doges où les prisonniers suffoquaient sous la chaleur des toits !

jeudi 30 janvier 2014

Un Rabelais moderne

il témoigna de son combat contre la maladie de Parkinson, des efforts qu'il déployait pour continuer à écrire, ces pattes de mouche qu'il arrachait aux tremblements. N'empêche, il se voyait rivé à son écritoire jusqu'à 100 ans. Une vieille monomanie hantait cet utopiste : supprimer la mort, remédier aux causes biologiques du vieillissement, ce qu'il estimait possible pour peu qu'on accordât aux chercheurs le budget de l'armée. C'était oublier que malgré son grand âge et ses cheveux de neige, cet écrivain de talent, perpétuellement insurgé, était demeuré un jeune homme.


 L'écrivain et dessinateur est décédé mercredi à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil…

Le cofondateur d’Hara-Kiri et de Charlie Hebdo François Cavanna est décédé cemercredi, à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil. L'information révélée par Le Nouvel Observateur, ce jeudi, a été confirmée à 20 Minutes par le directeur de larédaction de Charlie Hebdo, Charb.

L'inventeur d'une nouvelle presse

Né le 22 février 1923 à Nogent-sur-Marne, cet enfant d’immigré italien avait fait le STO en Allemagne. Cet autodidacte avait entamé sa carrière comme dessinateurde presse dans les années 1940, sous le pseudonyme de Sepia.
En 1954, il intègre la rédaction d’une publication toute nouvelle, le magazineZéro, fondé par Jean Novi. Il se lie d'amitié avec Georges Bernier, un colporteur tellement grande gueule qu'il devient directeur des ventes; François Cavanna devient de son côté, rédacteur en chef.
Après la mort de Jean Novi, il fonde avec Georges Bernier, plus connu sous le nom de «Professeur Choron», un journal d’un nouveau genre, Hara-Kiri«Il s'agissait de bouffer du curé et de dénoncer les ordres établis, mais surtout de se marrer et faire rire les lecteurs», racontait récemment François Cavanna, au sujet du lancement du journal satirique en 1960.
Puis, ce fut Hara-Kiri hebdo, s'ajoutant au mensuel, puis Charlie Hebdo prend la relève en 1970. La censure l’avait contraint à en changer le nom. Sous sa direction éditoriale nait une nouvelle génération de dessinateurs à l'humour vachard: Gébé, Reiser, Cabus, Willem, Wolinski, Topor.

Un Rabelais moderne

Pierre Desproges, qui collabora à Charlie Hebdo en 1981-1982, admirait tant la plume de François Cavanna, qu'il comparait à un Rabelais moderne. «Seule la virulence de mon hétérosexualité m'a empêché à ce jour de demander Cavanna en mariage», plaisantait-il dans son réquisitoire.
A la fin des années 1970, cet ardent défenseur de la langue française racontera son enfance en marge du Front populaire dans Les Ritals: «J'étais parti pour raconter les Ritals, je crois qu'en fin de compte j'ai surtout raconté papa», résumera-t-il. Dans Les Russkoffs, prix Interallié 1979, il racontera les stalags, la faim et la souffrance de ceux qui ne furent «ni des héros, ni des traîtres».
En 2010, il règlera ses comptes dans Lune de Miel, avec le mal qui le rongeait, Parkinson, «sa salope de maladie». François Cavanna aurait eu 91 ans le mois prochain. Son départ n’en demeure pas moins «bête et méchant».


Son écriture m'enchante...
extrait :
"«J’ai eu une enfance merveilleuse. Oui, toutes les enfances le sont, mais celle-là plus que ça, beaucoup plus. Et je m’en rendais compte. Comment dire ? J’étais heureux et je me regardais être heureux. Je me racontais mon bonheur. Je disais à mes copains, les autres petits ritals de ma rue: «Qu’est-ce qu’on se marre, les mecs ! Qu’est-ce qu’on a comme pot, nous autres!» Les copains en étaient bien d’accord. Ils n’y auraient pas pensé tout seuls, eux se contentaient de vivre, et à pleines mâchoires, mais à partir de là eux aussi se sont regardés être heureux, du coup ils l’étaient encore plus, heureux. Je leur faisais le commentaire du match, en somme. Se regarder vivre et se le raconter, c’est là tout le vice littéraire».

mercredi 29 janvier 2014

De retour de la Sérénissime....

4 jours au bord de l'Adriatique...
arrivée cata ! sous la pluie et  les Vaporettos en grève...
la suite est plus douce soleil, pasta, et farniente...les vacances quoi!

Bien vrai....la pluie....
 vite un cappuccino...en terrasse....


 Le ciel tout bleu!





 Un petit tour à Burano ( une île proche)
 A l'époque de la Renaissance, les femmes élégantes voulant imiter les romaines, qui portaient une perruque blonde, se teignaient les cheveux en blond, avec une certaine eau, appelée "la blonde". Le procédé était le suivant : elles allaient sur l'une de ces petites terrasses posées sur le toit des maisons , qu'on appelle toujours "altane". Là elles se mouillaient la tête avec une petite éponge imprégnée de cette eau , attachée en haut d'une tige.
Ayant fait cela, elles se couvraient les épaules avec un peignoir de soie, ou de toile légère, appelé "schiavonetto" et se mettait sur la tête un cercle de paille, pour former comme les bords d'un chapeau, dit "solana", sur lequel elles étendaient leurs chevaux pour les faire sécher au soleil. Voilà pourquoi dans les tableaux des peintres vénitiens de l'époque, on aperçoit pratiquement toutes les dames avec une chevelure blonde, tirant sur le rougeâtre.
 La Feniche
les beaux lustres
Un coucher de soleil avant de partir....déjà !

mardi 21 janvier 2014

Breack de 4 jours...

because repos 
création/animation d'Alice : enfin ! les vacances
( c'est mon cadeau de Noël)...photos dès mon retour...à vous de trouver la destination....
il y aura :
dépaysement, bonne bouffe, visites sites renaissance et haut moyen-âge, mystère...et...boules de gum

dimanche 19 janvier 2014

Réponse sculpture bronze...


Ezequiel Torroella i Mato 

 APALAMOS ESPAGNE   vous risquez de rencontrer le peintre Ezequiel Torroella i Mato. Il est assis sur un banc et regarde la mer, à la recherche d’inspiration.


Nous l'avons rencontré sous la pluie ! (vive les vacances ) c'est très romantique aussi! et il brille....

samedi 18 janvier 2014

Plein feu sur Maël, 13 ans...et déjà plus grand que moi....

et ...pourtant, je "culmine" à 168 cm!
il est doux, sensible...un vrai petit Prince...
c'est mon "petit"-fils!

Saurez-vous me dire où a été prise cette photo...sous la pluie ...?

vendredi 17 janvier 2014

Mon agenda...

AVANT
 Tout noir, c'est triste, je trouve ...et comme je dois le trimbaler toute l'année....je l'ai un peu changé....
APRES
Celui de l'année dernière était plus joli! avec du tissus "russe"...mais je l'ai perdu en chemin...( un jour où j'allait chez le vétérinaire avec 2 chattes......) 

mardi 14 janvier 2014

Du soleil levant...


« L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou enpleurant.  »



Proverbe japonais


 «Laughing Boy» (1620-1625), de Frans Hals.


vendredi 10 janvier 2014

Le roi des phares....


Le phare de Cordouan :

Au Haut Moyen Âge, des Maures de Cordoue auraient installé, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, un comptoir commercial. 
Pour assurer la sécurité de leurs vaisseaux, et leur permettre de circuler à travers les dangereux courants des passes, ils auraient construit un phare.
 Plusieurs interprétations ont été proposées pour expliquer l'origine du nom de Cordouan, la référence à la ville de « Cordoue » est très peu probable, et il semble qu'une explication soit à trouver dans l'étude des toponymes. 
En effet, l'île de Cordouan est située au cœur (cor en latin) des bancs de sable les Asnes, signalés sur de nombreuses cartes.
 La contraction de cor et Asnes expliquerait le toponyme de Cordan. 
Au fil des siècles, ce cœur des Asnes serait devenu Cordouan.



Fait unique depuis l’Antiquité, il s’inscrit dans la filiationdirecte de la 7ème merveille du monde, le Phare d’Alexandrie, car il n’est pas seulement un ouvrage d’art utilitaire, mais également un monument. En 1862, il fut ainsi parmi les premiers bâtiments classés Monuments Historiques, la même année que Notre Dame de Paris !


Cordouan, le seul phare en mer ouvert à la visite

bateau