« La première tasse humecte mes lèvres et mon gosier, la deuxième rompt ma solitude, la troisième fouille mes entrailles mises à nu et y débusque mille volumes d’étranges idéogrammes, la quatrième suscite une légère sueur - et tout le noir de ma vie se dissout à travers mes pores. A la cinquième tasse, je me suis purifié ; la sixième m’expédie au royaume des immortels. La septième – ah, je ne saurais en absorber davantage ! Je sens seulement un souffle de vent frais gonfler mes manches. Où est P’eng-lai-chan ? Ah ! Laissez-moi chevaucher cette douce brise et m’envoler loin d’ici ! »
- Lo T’on, poète Tang.
La préparation du thé en Chine évolua au cours de l’histoire. Il fut d’abord bouilli à l’époque de la dynastie Tang (618-907), puis fouetté sous les Song (960-1279) et enfin infusé sous les Ming (1368-1644).C'est bizarre... ça ne m'a jamais fait cet effet!!pffff...
"Lors de la cérémonie, ressentez ce que vous manipulez, le léger comme s'il était lourd et le lourd comme s'il était léger." "Poèmes du Thé", Keiko Yokoyama et Bertrand Petit
2 commentaires:
"Lors de la cérémonie, ressentez ce que vous manipulez, le léger comme s'il était lourd et le lourd comme s'il était léger."
"Poèmes du Thé", Keiko Yokoyama et Bertrand Petit
...tout un art!...
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