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samedi 31 décembre 2011

La vilaine bête et la mauvaise herbe

je ne peux pas les tuer! je les chasse mais elles reviennent...

J'aime l'araignée
J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait ;
Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens ;
Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;
Parce qu'elles ont l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit...
Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !
Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.
Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,
Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

vendredi 30 décembre 2011

Thalès....la prise de tête......

Grimaces !c'est difficile d'imaginer l'utilité de ce théorème!

Buste de Thalès (illustration de l'ouvrage d'Ernst Wallis, 1877)

et bien Monsieur Thalès, j'ai toujours préféré la littérature et la poésie à la géométrie.....
« Théorème de Thalès"  :
 Toute parallèle menée à un côté d’un triangle détermine un second triangle semblable au premier ».

Thalès philosophe


Platon écrit dans le Théetète :
 « ...THALES, étant tombé dans un puits, tandis que, occupé d’astronomie, il regardait en l’air, une petite servante thrace, toute mignonne et pleine de bonne humeur, se mit, dit–on, à le railler de mettre tant d’ardeur à savoir ce qui est au ciel, alors qu’il ne s’apercevait pas de ce qu’il avait devant lui et à ses pieds ! Or, à l’égard de ceux qui passent leur vie à philosopher, le même trait de raillerie est assez bien à sa place... ».

jeudi 29 décembre 2011

Où est le chat ?



Pourquoi le chat sur Internet porte t-il ce nom ?

Quand des personnes veulent communiquer en temps réel 
sur Internet, elles utilisent un système de communication nommé le chat.
 Le chat est l'Internet Relay Chat soit l'IRC. Ce système de communication 
a été inventé en 1988 par un finlandais du nom de Jarkko Oikarinen. 

Depuis vingt cinq ans, cette forme de communication a pris un essor 
considérable à travers le monde et le dialogue IRC est devenu un outil 
de communication quotidien pour la majeure partie des internautes. 
Le chat se nomme ainsi car ce mot vient de l'anglais qui veut dire converser.

mercredi 28 décembre 2011

Romances sans paroles

Paul Verlaine

Dans l’interminable …


Dans l’interminable

Ennui de la plaine,

La neige incertaine

Luit comme du sable.


Le ciel est de cuivre

Sans lueur aucune,

On croirait voir vivre

Et mourir la lune.


Comme des nuées
Flottent gris les chênes
Parmi les buées.


Le ciel est de cuivre

Sans lueur aucune.

On croirait voir vivre

Et mourir la lune.


Corneille poussive

Et vous, les loups maigres,

Par ces bises aigres

Quoi donc vous arrive ?


Dans l’interminable

Ennui de la plaine

La neige incertaine

Luit comme du sable.

Instants choisis!



Un nouveau jeu........

non loin du sapin...
 le chien omniprésent!


dimanche 25 décembre 2011

En direct...

Depuis la Laponie, le père Noël a su que j'aimais le rose!!!
trop fort.....

BABOUCHKA

BABOUCHKA
Conte de Noël
Il était une fois une vieille femme nommée Babouchka qui habitait, seule, une toute petite maison au cœur de la forêt.  Sans cesse, elle s’affairait, cousait, cuisinait, nettoyait et, tout en travaillant, elle chantait. Pour se tenir compagnie, llle chantait des chansons, vieilles et nouvelles, et en inventait ; elle était de nature joyeuse. La grand-route passait loin de la maisonnette si bien que les visiteurs étaient rares.
Babouchka fut donc bien étonnée, un après-midi d’hiver, d’entendre un grand vacarme dans la forêt.
« C’est peut-être un ours » se dit-elle et elle se mit à trembler.  Mais non, un ours ne fait pas crisser la neige sous ses pas de la sorte.
Elle tendit à nouveau l’oreille et entendit résonner des bruits de pas.  Cette fois, c’était sûr, elle allait avoir de la visite!  Elle s’empressa d’ajouter quelques bûches et de mettre la grosse bouilloire noire sur le feu.  Quelques instants plus tard, on frappa fort à la porte. Babouchka sursauta :
-Qui est là ? demanda-t-elle d’une petite voix craintive.
-Des voyageurs égarés et épuisés. Pouvez-vous nous aider?
-Mais bien sûr! Entrez donc! cria Babouchka et elle ouvrit grand la porte.  Soyez les bienvenus!  Venez vous réchauffer au coin de mon feu!  Il fait si froid dehors!
Un jeune homme entra, en souriant d’un air reconnaissant.  Un second, plus âgé, le suivit, puis un troisième qui secoua de son manteau une épaisse couche de neige.  Tous trois étaient superbement vêtus et le troisième portait aux oreilles des anneaux d’or étincelants.
Pendant que Babouchka faisait réchauffer une bonne soupe et coupait du pain, les voyageurs lui racontèrent qu’ils étaient à la recherche d’un roi nouveau-né.
- Son étoile nous guidait, expliquèrent-ils, mais le ciel est si chargé de neige que nous ne la voyons plus.
- Ne vous inquiétez pas, continua la brave Babouchka. Lorsque vous serez restaurés et reposés, je vous montrerai la route et vous n’aurez pas besoin de suivre une étoile.
- Vous êtes très bonne, reprit le plus jeune, mais seule l’étoile peut nous guider vers l’enfant Jésus.
- Un enfant et une étoile! Qu’est-ce que cela signifie? s’exclama Babouchka étonnée.
Alors, les trois hommes lui expliquèrent que l’étoile était un signe, celui de la naissance de l’enfant, et ils lui montrèrent les riches présents qu’ils lui apportaient. Le cœur généreux de Babouchka se réjouit.
- Comme j’aimerais voir cet enfant! murmura-t-elle.
- Alors suivez-nous! s’exclamèrent-ils, et aidez-nous à le chercher!
Mais Babouchka secoua tristement la tête :
- Hélas! Je suis bien trop vieille et fatiguée pour entreprendre un si long voyage! dit-elle, et elle se mit à servir la soupe. Lorsque les trois hommes furent rassasiés et reposés, ils la remercièrent et reprirent leur route à travers la forêt.
Après leur départ, la maison sembla bien vide à Babouchka qui ne cessait de murmurer en se balançant sur son fauteuil à bascule:  « J’aimerais tant voir ce petit prince! »  Tout à coup, elle sauta sur ses pieds:
« Eh bien, je vais y aller! Je vais le chercher avec eux…  Et rien ne pourra m’arrêter.  Foi de Babouchka ! »
En toute hâte, elle fit un petit ballot de ses vêtements et rassembla ses plus grands trésors pour offrir à l’enfant saint : un petit cheval de bois sculpté, une vieille poupée, quelques pommes de pin décorées et de jolies plumes trouvées dans la forêt.  Le lendemain matin de très bonne heure, emmitouflée dans ses habits les plus chauds, elle quitta sa maisonnette.
Elle s’efforça de découvrir la direction prise par les voyageurs, mais la neige fraîche avait effacé les traces de leurs pas.
- Avez-vous vu trois rois passer par là? demanda-t-elle a un paysan.
- Des rois?  Par un temps pareil?  Quelle question stupide! s’esclaffa-t-il, et il s’éloigna d’un pas lourd, l’air mécontent.  Puis elle rencontra un berger:
- Avez-vous vu une étoile resplendissante? demanda-t-elle avec empressement.
- Des milliers et des milliers, ma pauvre femme, ricana-t-il.  Juste au-dessus de votre tête.  Toutes plus étincelantes les unes que les autres.
Un bouvier vint à passer, qui conduisait un troupeau :
- Un enfant roi est-il né par ici, ces temps derniers? questionna Babouchka.
- II y a beaucoup, beaucoup de nouveau-nés par chez nous, mais aucun d’eux n’est roi, je vous l’assure, répliqua le bouvier.  Alors elle continua péniblement sa route, arrêtant tous ceux qu’elle rencontrait pour demander: « Avez-vous vu l’enfant Jésus? » Mais nul ne put la renseigner.
Aujourd’hui encore, Babouchka poursuit sa quête; elle parcourt son pays à la recherche du jeune prince et, chaque fois qu’elle rencontre un enfant malheureux, elle plonge la main dans son sac et y trouve toujours de modestes jouets pour lui offrir un instant de bonheur.

samedi 24 décembre 2011

Selma Lagerlöf.





Selma Lagerlöf

Titre : Le livre de Noël

Titre original : Julklappsboken

C’est un magnifique petit livre de 107 pages qui plonge le lecteur dans l’univers des contes de Noël scandinaves de la fin du XIXe siècle. Son auteure, Selma Lagerlöf (1858-1940), est suédoise. Elle fut la première femme a recevoir le prix Nobel de littérature en 1909. Avec les huit contes rassemblés dans le recueil Le livre de Noël, on entre dans une tradition du conte de Noël différente de la tradition anglo-saxonne plus en vogue. Ici, les récits n’évoquent pas les veillées de Noël ou les cadeaux reçus par les petits enfants. Non, ils s’inspirent plutôt des légendes suédoises qui avaient court dans la région où l’auteure a grandi. Le religieux y occupe une place prépondérante : l’aide de Dieu à ceux qui se conduisent bien, le repentir, la force de la foi, etc. Et tout cela, dans une ambiance hivernale, enneigée et néanmoins chaleureuse.
Au travers de Le livre de Noël, la première nouvelle, une petite fille rêve de recevoir un livre en cadeau : c’est peut-être le seul récit où il n’y a pas de présence divine. La légende de la fête de la Sainte-Luce et Le piège à rats évoquent la charité envers les pauvres et la cupidité. La princesse de Babylone nous raconte en quelques mots le mythe de la tour de Babel. Les quatre nouvelles suivantes nous éclairent sur le divin et la façon dont il sauve les êtres ou leur apporte ce qu’ ils désirent.
 Au fil de ces récits, aussi charmants que des contes dits à la veillée, on fera la connaissance d’une petite fille suédoise qui reçoit une livre d’étrennes… en français. On découvrira l’origine de la légende de sainte Luce, très prisée en Suède. On saura ce que font les animaux durant la nuit de Noël et comment le rouge-gorge devint rouge. On apprendra qu’une mère peut être jalouse de sa propre fille. On lira l’aventure d’un colporteur, voleur et repenti. On assistera au dialogue entre un fossoyeur et le crâne d’un homme assassiné. Et l’on sera surpris par une confrontation inédite entre Jésus et Judas.


jeudi 22 décembre 2011

La poule au chien dort....



Il crut que dans son corps elle avait un trésor. 
Il la tua, l'ouvrit, et la trouva semblable 
A celles dont les oeufs ne lui rapportaient rien, 
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien. 
Belle leçon pour les gens chiches
combien en a-t-on vus 
Qui du soir au matin sont pauvres devenus 
Pour vouloir trop tôt être riches ? 

Aieee...........


Il fait ce temps là! chez moi! et il me manque encore
 3 cadeaux...........à trouver demain!
je vais écrire au Père Noël, c'est moi 
qui fait tout le boulot!pfffffff

mardi 20 décembre 2011

Les rennes....

Dans son Royaume, quelques jours avant la fête de Noël, le père Noël  vérifiait si tous les cadeaux des enfants du monde étaient fabriqués. Puis, il partit vérifier l'attelage des rennes dans l'immense grange située derrière l'usine de cadeaux.
Dès qu'il eut franchi la porte de la grange, le monsieur à la barbe blanche s'aperçut que ses rennes étaient disparus. Enervé, il cria fortement à l'aide. Arrivé en courant, son fidèle lutin Rudolphe vint le réconforter en voyant l'absence des rennes. Puis, le père Noël retourna chez-lui et prit le livre magique situé en dessous de son lit. 
Avant de prononcer la formule magique abracatquadom le père Noël prit un oignon et le secoua vivement, pour attirer les pouvoirs magiques. En se croisant les doigts, le père Noël espéra avoir une réponse dans les dix prochaines minutes. 
Malheureusement, la formule ne fonctionnait pas. Alors, il réfléchit longuement et réalisa que peut-être son oignon était trop pourri pour attirer les pouvoirs. Donc, il partit en acheter un autre à l'épicerie du coin.
Arrivé à destination, le père Noël vit une annonce collée sur la vitrine. Sur la pancarte, il était marqué :
CIRQUE  
Venez voir 
des rennes magiques 
 
faire des tours ce soir 
au Complexe G à 18h00.
Surpris, il regarda l'heure sur sa montre. "17h30, juste assez de temps pour récupérer mes rennes."
Parvenu à la salle de spectacle, le père Noël constata encore une fois l'absence des rennes. A peine sorti de la pièce, découragé, il entendit une voix. Celle-ci disait que les rennes s'étaient enfuis avec un petit lutin, tout juste avant le souper. 
Aussitôt, le père Noël courut en direction de son Royaume. Arrivé à la grange, il ouvrit les portes de l'enclos, puis de la grange. Fou de joie, il vit ses rennes et Rudolphe qui se préparaient pour la distribution des cadeaux. Finalement, le père Noël distribua tous ses cadeaux, la nuit de Noël.

lundi 19 décembre 2011

Missive...

j'aime bien recevoir des cartes de Noël!

des marrantes .


ou des plus ....classiques!

dimanche 18 décembre 2011

Arthur Rimbaud...

« Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,

 Fermentent les rousseurs amères de l'amour.  »

il a dit "amères" quand même!

samedi 17 décembre 2011

Je dois le dire... Charles...


Portrait de Charles Péguy par Jean-Pierre Laurens.

Charles Pierre Péguy, né le 7 janvier 1873 à Orléans et mort pour la France le 5 septembre 1914 à Villeroy, est un écrivain, poète et essayiste français. Il est également connu sous les noms de plume de Pierre Deloire et Pierre Baudouin


j'aime beaucoup ce poème!


La mort n’est rien

La mort n’est rien, je suis simplement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres,
nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait,
N’employez pas un ton solennel ou triste,
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble,
Priez, souriez, pensez à moi,
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans trace d’ombre,
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié,
Elle est ce qu’elle a toujours été.
Le fil n’est pas coupé,
Simplement parce que je suis hors de votre vue.
Je vous attends. Je ne suis pas loin.
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez : tout est bien....(enfin!oui...mais juste de l'autre côté du chemin , on ne peux pas discuter!  il ne le dis pas ça! Charles)

Antoine Pol...


1888-1971 Antoine Pol est né à Douai le 23 août 1888
et est mort à Seine Port le 21 juin 1971. Antoine Pol
a combattu pendant la guerre de 14-18 comme Capitaine
d'artillerie. A la fin de la guerre il est entré au
service des Mines de La Houve à Strasbourg en 1919.
Puis a la fin de la seconde guerre mondiale il devient
président du Syndicat Central des importateurs de charbon
de France. I pris sa retraite en 1959 pour s'adonner à
l'une de ses grandes passions : la poésie. Ses Oeuvres
principales sont Emotions poétiques-1918, Le livre de maman-1924,
Destins-1941, Plaisirs d'amour-1947, Croquis-1970 et
Coktails-1971. Ce poème a été mis en musique et chanté
par George Brasens un an après la mort du poète.



Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connaît à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais
A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui


A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main


A la fine et souple valseuse
Qui vous sembla triste et nerveuse
Par une nuit de carnaval
Qui voulut rester inconnue
Et qui n'est jamais revenue
Tournoyer dans un autre bal


A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant


A ces timides amoureuses
Qui restèrent silencieuses
Et portent encor votre deuil
A celles qui s'en sont allées
Loin de vous, tristes esseulées
Victimes d'un stupide orgueil.


Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin


Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux coeurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus


Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lèvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir

vendredi 16 décembre 2011

Doux comme un lama!


sur le dos, il porte un magasin entier de laine.
Il marche sans repos, et voit avec des yeux pleins d'étrangeté.
Le marchand de laine a oublié de venir le chercher, et il est prêt.
Dans ce monde, rien ne vient mieux équipé que le lama; les plus accablés
par des chiffons que les autres.Sa douceur exorbitante est telle
que si un nouveau-né est placé sur son dos, il ne se sentira pas un os de l'animal.

Flore bon en Auvergne...














Royat (63) L'établissement royadère rejoint le club très sélect
des 5 étoiles et devient le premier Best Western à bénéficier
de cette distinction.
c'est ici!

église saint Léger.


le Puy de Dôme
un endroit où il fait toujours frais !
même en plein été caniculaire!

jeudi 15 décembre 2011

Pourquoi les cheveux roux sont ils plus rares que les blonds ou les bruns ?


gr?ces.jpg
Avec mes copines.......

On se demande souvent pourquoi il y a moins de gens ayant des cheveux roux
plutôt que bruns ou blonds. la réponse est assez simple :le gène des cheveux roux
est un gène recessif.
Les gènes fonctionnent par paire (la moitié d'entre eux venant de chaque parent).
Pour chaque caractéristique, un enfant recoit deux gènes (un de chaque parent).
Les gènes recessifs sont ceux pour lesquels il faut que les deux gènes soient identiques
pour que la caractéristique s'exprime :
- Pour avoir les cheveux roux, il faut recevoir de chacun de ses deux parents le gène ''cheveux roux''.
- si une personne à un gène ''cheveux roux'' et un gène''cheveux bruns'' alors il a les cheveux bruns.
En quelque sorte, un gène recessif est dominé par les autres.

Continuons l'exemple : avec deux parents, chacun des deux ayant 1 gène ''cheveux roux''
et 1 gène ''cheveux bruns''. Pour l'enfant, 4 cas sont possibles :
- 2 gènes ''cheveux roux''
- 1 gène ''cheveux roux'' du père et 1 gène ''cheveux bruns'' de la mère
- 1 gène ''cheveux roux'' de la mère et 1 gène ''cheveuxbruns'' du père
- 2 gènes ''cheveux roux''
dans ce cas, l'enfant n'a que 25 % de chance d'avoir lescheveux roux.

Et dans le cas où l'un des parents n'a pas le gène''cheveux roux'', même
si l'autre parent a les cheveux roux (avec 2 gènes), l'enfant ne pourra pas avoir les cheveuxroux.

On comprend donc que la probabilité d'avoir des personnes avec des cheveux roux est faible.....