lundi 4 février 2013

En bateau



L’étoile du berger tremblote
Dans l’eau plus noire et le pilote
Cherche un briquet dans sa culotte.
C’est l’instant, Messieurs, ou jamais,
D’être audacieux, et je mets
Mes deux mains partout désormais !
Le chevalier Atys, qui gratte
Sa guitare, à Chloris l’ingrate
Lance une oeillade scélérate.
L’abbé confesse bas Eglé,
Et ce vicomte déréglé
Des champs donne à son coeur la clé.
Cependant la lune se lève
Et l’esquif en sa course brève
File gaîment sur l’eau qui rêve.
Paul Verlaine

8 commentaires:

D'Art en Arts a dit…

Très belle toile, dans ces bleus que tu aimes tant !
Belle journée, Gwendoline, bises.

Jeanmi a dit…

Cette toile me rappelle le Vendée Globe où l'arrivée s'est faite dans un mouchoir de poche et pendant une tempête, bravo ! J'aime beaucoup ce qui ouvre l'imaginaire

claude a dit…

Le tableau est très beau et merci pour ce poème de Verlaine.
Bonne journée !

Tête de l'Art a dit…

je ne suis pas la seule je crois! belle journée...soleil et vent aujourd'hui! bizz

Tête de l'Art a dit…

Verlaine a dit "l'eau qui rêve!"...imagine!

Tête de l'Art a dit…

belle journée Claude!

flo a dit…

coucou je viens te demander de l'aide
si tu peux venir sur mon blog et je suis sur que tu pourra m'aider
je te fais des bisous

Enitram a dit…

Tutto è bello !!!!! Le poème de Verlaine et la toile !!!!