artistique ?
José-Maria de HEREDIA (1842-1905)
Maris stella
Sous les coiffes de lin, toutes, croisant leurs bras
Vêtus de laine rude ou de mince percale,
Les femmes, à genoux sur le roc de la cale,
Regardent l'Océan blanchir l'île de Batz.
Les hommes, pères, fils, maris, amants, là-bas,
Avec ceux de Paimpol, d'Audierne et de Cancale,
Vers le Nord, sont partis pour la lointaine escale.
Que de hardis pêcheurs qui ne reviendront pas !
Par-dessus la rumeur de la mer et des côtes
Le chant plaintif s'élève, invoquant à voix hautes
L'Étoile sainte, espoir des marins en péril ;
Et l'Angélus, courbant tous ces fronts noirs de hale,
Des clochers de Roscoff à ceux de Sybiril
S'envole, tinte et meurt dans le ciel rose et pâle.
4 commentaires:
Bonsoir je viens de rentrer et je suis assez épuisée et j'ai tant de choses encore à faire chez moi
Je repasse GWENDOLINE JE suis désolée
bisou
repose-toi France! bizz
Ah que j'aime l'interprétation réaliste des légendes bretonnes ! Le romantisme est parfois basé sur des idées erronées, la preuve !
oui! tu as raison....
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