dimanche 12 février 2012

LES EFFARES


Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge,
Chaud comme un sein.

Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
     Chante un vieil air.

3 commentaires:

herbert a dit…

Bonjour, Gwendoline.

Merci beaucoup pour ce voile un peu levé sur le carnaval de Venise...
Car, bas les masques, jamais!!!
On le voit si bien aussi sur ta bannière...

Et ces enfants effarés qui, j'espère, ne sont pas affamés...
Ecouter le pain cuire...comme sentir la chaleur du sein...
C'est beau.
Merci beaucoup.
Bisous

Tête de l'Art a dit…

Arthur! le dit si bien...bizz

Unknown a dit…
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