..."Un chemin se perd parmi les arbres et les fleurs, les lanternes,
les claquements de bec, les toiles d'araignées. Des parfums
montent et nous saturent, de sucre et de pluie, de réglisse et de terre.
Nous longeons des maisons étroites aux vitres opaques,
et tamisées de lumière dorées, leur odeur de bois mouillé au ras
des façades.Tout le jour, dans la ville fendue par la rivière,
ses bancs de sable, et ses tribus de hérons, ses nuées de chauves-souris,
à peine moins hauts que les buses, nous dérivons.
Les montagnes nous enserrent, les canaux nous guident et
partout l'herbe gagne, les berges et les voies ferrées,
les terrains vagues et les périphéries, le sable des squares
laissés à eux-mêmes, au bas des immeubles, au pied
des tubes de fer rouge et bleu, des enfants en uniforme
casquette vissée sur le crâne et batte au bout des doigts,
sous le ciel gris et rosé."...
de Olivier Adam
9 commentaires:
L’extrait que tu nous proposes aujourd'hui me donne encore plus envie de le lire....
Bon dimanche
Le tableau ?
COUCOU je te souhaite une belle soirée
DSL j'arrive tard mais............. je suis là
BISE
Un seul mot : magnifique, Gwendoline !
Très beau texte qui donne envie de découvrir et le livre et l'auteur. Le tableau est superbe aussi.
Bon dimanche.
Bonjour, Gwendoline.
Je ne suis pas étonné que tu aimes ce texte si poétique.
Tu t'y promènes.
Et ma foi, moi aussi.
L'enfant en uniforme s'est glissé dans les couleurs de ton tableau.
Avec l'âme du violon.
Merci beaucoup.
Bisous
belle écriture! même si le sujet est un peu désespéré!le tableau : Guy Leroy.!!
bonne soirée! bizz
j'ai beaucoup aimé l'écriture! mais je n'aime pas les histoires tristes! un peu trop mélo pour moi qui suis encore dans la gaieté de l'enfance!
balade avec une ballade...bizz
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