Jeanne DUVAL. Baudelaire rencontre cette femme en 1840. Il n'a pas 20 ans. Elle est belle, exotique, étrange, fascinante. Elle est très demandée (il faut dire qu'elle s'offre beaucoup !). Le poète ne peut pas ne pas être séduit par elle, "Le Serpent qui danse". Ce qui étonne, c'est que plus de 20 ans plus tard, Baudelaire reste d'une loyauté et d'un dévouement absolus à Jeanne. Ils ont vécu des amours affreuses, ponctuées de violences, de ruptures, de trahisons de toutes sortes. Ils ont traversé toutes les turpitudes des liaisons humaines. Jeanne a valu à Charles le désaveu de sa mère, du général Aupick (bien sûr !), de ses amis les plus proches.
IL FAIT TOUT LE TEMPS LA TETE...( pas étonnant qu'il ait écrit "les fleurs du mal"
Jeanne est l'âme de Baudelaire. Elle suscite en lui toutes les vertus qu'il n'a pas eues avec sa mère, son frère, Aupick, ses amis, ses éditeurs, ses autres femmes, l'humanité : la droiture, la générosité, le dévouement, la grandeur morale.
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