 
 Baudelaire, Les fleurs du mal 
  Quand mes yeux vers ce chat que j'aime    Tirés comme par un aimant,    Se retournent docilement    Et que je regarde en moi-même,    Je vois avec étonnement    Le feu de ses prunelles pâles,    Clairs fanaux, vivantes opales,    Qui me contemplent fixement. 
 
 et Maurice Carème 
 
  Le chat ouvrit les yeux,    Le soleil y entra.    Le chat ferma les yeux,    Le soleil y resta.           Voilà pourquoi, le soir,    quand le chat se réveille,    j'aperçois dans le noir    Deux morceaux de soleil.    
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4 commentaires:
"Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin,
Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques."
Baudelaire
Merci pour ces beaux yeux de chat et ces phrases superbes...
*_*
c'est très beau (photo ET texte)
Sous-Marin alias Cristal alias Mamanlotus AC
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