Après deux ans de voyages sur les mers du globe où il a risqué sa vie moult fois, Sinbad est de retour dans sa bonne vieille ville de Bagdad. Là-bas, il est arrêté et condamné à mort. Heureusement pour lui, le prince de la ville, l'homme qui l'a fait condamner, avait une fiancée qui s'est fait kidnapper dans son palais par le sorcier maléfique Turok et sa fille Rumina. Ils ont tous deux invoqué des créatures bleues et ailées qui ont kidnappé la fille par la voie des airs. Le sultan, sachant que le seul homme capable d'arrêter Turok est Sinbad, demande à son fils d'aller arrêter l'exécution.
Ces contes ont été publiés sur treize ans : de 1704 à 1717 traduit de l'arabe par Antoine Galland. Il sont à replacer par rapport à une mode : l'orientalisme (époque où le commerce oriental s'accroît avec Colbert sous Louis XIV , il y a une meilleure connaissance de l'orient car des géographes, des savants font des récits de leurs voyages.). Il n'y avait que 4 tomes à traduire mais devant le succès, Galland a inséré des histoires qu’un marchand lui a racontées. On peut noter dans ces récits qu'il y a des rapports avec les contes de fées (comme le cyclope que l'on retrouve dans un des voyages de Sindbad) et que la version de Galland est plus douce,édulcorée (comme l'effacement de l'érotisme). Le récit cadre des 1001 nuits, qui est celui de Schéhérazade racontant des contes au roi Schariar avant le levé du jour pour éviter la mort, renforce l'impression d'oralité par ce rituel oral. L'aspect de la préciosité du conte est évident dans cet ouvrage car Schéhérazade échange sa vie contre des contes et les récits des différents héros sont souvent conservés dans les livres d'or des rois (comme Sindbad). C'est un véritable hymne à la puissance de la parole et de l'imaginaire
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