La légende de ma ville ....
Place des Trois
Ayards à Montluçon, au n°10 est née la légende
du pavé d'or.
Or, nous propulse dans une étrange
aventure, se déroulant sur les rives du Cher, à hauteur
de la place des Trois-Ayards. Il faut savoir qu'à l'époque
où se déroule cette histoire, la place n' existait pas,
car ce lieu était sous les eaux de la rivière. L'eau était
partout,
le quartier que l 'on a nommé Les Marais, témoigne
de cette humidité.
Au cours des millénaires, l a rivière s'est assagie et son
cours est devenu plus précis. Pendant une longue période,
cet ndroit fut une pépinière de peupliers.L ' appellation "Place des 3 Ayards" fut donnée lors de son défrichage, quand ce lieu fut délimité par trois peupliés (des Ayards ou Oyards, en patois), un à chaque angle de cette place triangulaire. Ces peupliers ont disparu dans le dernier tiers du 19° siècle, remplacés par des platanes, qui de décennie en décennie se raréfient.
C'est dans ce contexte que se trouve le PAVÉ D'OR, curieuse pierre lisse et brillante, qui recèle l'âme d'une petite Sirène Atlante nonmée IKÉA. C'est en quelque sorte, sa sépulture.
L'histoire :
En début d'hiver, pour fuir la période glaciale, elle remontait un peu le courant et se rendait dans une grotte* spacieuse dont l'accès n'était possible que du plus profond de la rivière. Là, sur un lit de lichen et d'herbes aquatiques, elle attendait le retour des beaux jours, tout en rêvant à son ancien pays, Poséïdia, à son Palais, œuvre d'Attala, situé dans la baie de Parfa, où, avec ses compagnes elle avait connu tant de bonheur. Il ne lui en restait maintenant que le souvenir.
Un jour, en plein cœur de l'été, un groupe d'hommes se mit en quête de cette petite créature qui les charmait, certes, mais aussi les intriguait, du fait que, toujours dissimulée, ils n'avaient pu la voir.
Alors, ce fut une chasse sans merci. Durant une journée entière ces hommes devenus des monstres traquaient la petite nymphe qui essayait d'échapper à ses poursuivants. De guerre lasse, fous de rage, ne voulant s'avouer vaincus, ces chasseurs mirent le feu à l'îlot où elle s'était réfugiée. C'est ainsi que les flammes eurent raison de la petite Sirène. Un cri insoutenable ponctua son anéantissement.
En fin de journée, à la place de l'holocauste, on pouvait voir au soleil couchant ce pavé d'or irradiant qui allait braver le temps.
Pour certains, ce pavé n'est qu'une vulgaire pierre, par contre, pour d'autres, il est perçu tout autrement ; chacun y trouve peut-être ce qu ' il vient y chercher, mais son magnétisme est réel et quoi que l'on dise, il ne laisse personne indifférent.
Nom Ikéa de la petite sirène de Montluçon est associé à l'eau et la terre, deux éléments dans lesquels les sirène évoluent.
La
racine vient du grec ancien
IKMAD
: humidité
Le
suffixe ÉA ou EA ou TEA est associé à l'élément
terre
ITEA
: un saule (arbre de l'eau)
Les
racines gauloises
IKORANDA
: limite formée par l'eau
d'ou
le nom de la petite sirène créé à partir de
l'eau et de l'arbre de l'eau
IKMAD
-ITEA
IKÉA
(l'eau et la terre) qui périra par le feu... (les 3 éléments)
Cette
racine se retrouve dans d'autres langues comme le Basque, le Sumérien
et l'indo-européen.
3 commentaires:
Merci Gwendoline je ne le savais pas
tu as raison d'en parler et au revoir à cette petits sirène bisous
c'est une copine qui a fait la BD....Bizz
Il y a des air de ressemblance avec quelqu'un ! .......... Tu as réussi à te sauver oufff
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