lundi 29 août 2011

Absolument...



Mozart et l’oreille absolue

Aux 17e et 18e siècles, on jouait le "Miserere" de Gregorio

Allegri à Rome, dans la chapelle Sixtine, pendant la semaine

de Pâques. On ne pouvait l’entendre nulle part ailleurs et ce morceau,

chanté a cappella, était célèbre dans toute l’Europe.

Le manuscrit d’Allegri était gardé secret par le Vatican

qui interdisait à ses musiciens de le transcrire ou de le

jouer ailleurs, sous peine d’excommunication.

En 1770, Mozart, alors âgé de 14 ans, assiste avec son

père à la messe de Pâques. De retour chez lui, Mozart

reproduit de mémoire l’intégralité du Miserere sur partition.

Le Miserere obtenu est publié en 1771 et l’interdiction

papale levée. C’est aujourd’hui l’oeuvre de la Renaissance

la plus connue et la plus enregistrée.


Mozart par Greuze - 1763-64

Mozart avait "l’oreille absolue", c’est-à-dire la faculté de

pouvoir reconnaître ou chanter n’importe quelle note,

sans avoir de repère. En Europe et aux États-Unis,

seule une personne sur dix mille serait dotée de cette

capacité. Aujourd’hui on pense que tout le monde

a potentiellement cette aptitude à la naissance et

qu’elle se construit par apprentissage les premières

années, comme le langage. 95 % des musiciens

doués de l’oreille absolue ont ainsi commencé la

musique avant sept ans.










widgeo.net

2 commentaires:

herbert a dit…

Bonsoir, Gwendoline.
Eh bien, c'est mon cas.
Mais je ne suis pas Mozart...

Bisous pour toi.

Tête de l'Art a dit…

waoooooooooo 1 personne sur dix mille! je suis impressionnée! bizz à l'oreille!