vers 1500...
Pour boire la bière ou le whisky, on utilisait des
gobelets en plomb. Cette combinaison mettait
fréquemment les buveurs dans le coma pour
plusieurs jours! Et quand un ivrogne était
trouvé dans la rue, il n'était pas rare qu'on
entreprenne de lui faire sa toilette funèbre.
Il restait ainsi plusieurs jours sur la table de la cuisine,
où la famille s'assemblait pour boire un coup
en attendant que l'olibrius revienne à la conscience.
D'où l'habitude de la veillée mortuaire.
La Grande-Bretagne est en fait petite, et à cette époque,
la population ne trouvait plus de place
pour enterrer ses morts. Du coup, on déterra des cercueils,
et on les vida de leurs ossements, qui furent stockés
dans des bâtiments ad hoc, afin de pouvoir réutiliser
les tombes. Mais lorsqu'on entreprit de rouvrir ces cercueils,
on s'aperçut que 4 % d'entre eux portaient des traces de
griffures dans le fond, ce qui signifiait qu'on avait enterré
là quelqu'un de vivant. Dès lors, on prit l'habitude
d'enrouler une cordelette au poignet du défunt,
reliée à une clochette à la surface du cimetière.
Et l'on posta quelqu'un toute la nuit dans les cimetières
avec mission de prêter l'oreille. C'est ainsi que naquit là
l'expression « sauvé par la clochette ».
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